L'article étudie la relation entre la douleur chronique et les psychoses, dans des perspectives psychanalytiques et psychopathologiques. Cette approche considère la fibromyalgie comme l'exemple le plus paradigmatique de douleur chronique sans substrat organique et une énigme à l'activité médicale. En esquissant les différences entre la compensation et la suppléance, l'article présente des vignettes cliniques pour discuter du rôle que la douleur peut jouer dans la stabilisation psychotique.
Dans le cadre du passage d'une psychopathologie descriptive à une psychopathologie fonctionnelle à l'aide des outils du savoir psychanalytique, les auteurs pensent fournir une nouvelle contribution à la prise en charge interdisciplinaire.