En ce qu’il suscite l’angoisse du retour d’un réel étrange et familier à la fois, le double actualise des mécanismes au fondement de la vie psychique. Cet article propose une réflexion sur la notion de double comme ombre de l’objet et ses liens avec la mélancolie et le processus de deuil. La fonction de la figure du double et ses vicissitudes dans le travail de deuil apparaissent dans la théorisation métapsychologique freudienne, les enseignements de la clinique et la relation transférentielle.