Aux côtés d’un travail de survie
Cet article se fait l’écho d’une expérience de recherche auprès de travailleuses domestiques migrantes à Beyrouth (Liban) insérées dans un dispositif de travail non libre. Il présente une analyse de processus mélancoliques perceptibles dans la rencontre avec les participantes à la recherche, tout en décrivant le « travail de survie » qu’elles mettent en œuvre. Au-delà du contexte initial de la recherche, cette contribution vise à présenter les implications du « travail de survie » dans une pratique clinique qui s’affronte aux expériences de la déshumanisation. Ce concept suppose, en effet, une levée du déni du réel social, ainsi qu’une attention particulière envers les relations vivantes et les pratiques subjectivantes qui permettent la fabrication d’un monde vivable.
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- Liban