« Ça n’empêche pas d’analyser » : Structure de la langue japonaise et psychanalyse

Par Nicolas Tajan
Français

Sujets divisés par le langage selon Jacques Lacan, pouvant faire une psychanalyse dans une autre langue selon Jacques-Alain Miller, esquivant la division subjective dans la continuité de Kosuke Tsuiki, cet article examine les propositions de ces trois auteurs sur la psychanalyse auprès des Japonais, et en langue japonaise. Il en ressort que les raisons d’une inanalysabilité du Japonais ne peuvent pas être trouvées dans la structure de la langue japonaise. Ce qu’expose le cas nippon, c’est un milieu qui, en raison de facteurs historiques, culturels, et sociaux, permet une diffusion faible et lente de la psychothérapie et de la psychanalyse. La particularité japonaise soulève la question plus générale des conditions de possibilité d’une inscription des sujets dans le discours psychanalytique. À partir du cas japonais, l’auteur soutient que la possibilité d’opérer dans le discours psychanalytique ne dépend pas de la structure d’une langue.

  • Japon
  • Jacques Lacan
  • Jacques-Alain Miller
  • psychothérapie
  • psychanalyse
Voir l'article sur Cairn.info