Évaluation du retentissement fonctionnel des psychoses : quels déterminants ?

Par Bernard Pachoud
Français

L’étude du retentissement fonctionnel de la schizophrénie, en particulier de ses déterminants, fait apparaître que ces derniers ne se limitent pas à la symptomatologie résiduelle ni aux déficits cognitifs induits par la maladie, d’autres facteurs sont à prendre en compte (notamment motivationnels, liés au sentiment d’efficacité ou aux enjeux de reconnaissance, ou encore relationnels, liés à la compétence sociale) qui ne se prêtent guère à une appréhension naturaliste. La complémentarité des approches naturalistes (liées aux neurosciences cognitives) et des approches non naturalistes reste donc requise par la pluridimensionnalité de l’expression et du retentissement de la psychose. Habermas suggère qu’une des limites au naturalisme pourrait être liée à la nécessaire socialisation de la cognition de l’humain, dont l’état de dépendance néonatale implique d’emblée un développement interactionnel de la cognition.

  • schizophrénie
  • sentiment d’efficacité personnelle
  • cognition sociale
  • naturalisme
  • dualisme épistémique
  • retentissement fonctionnel
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