Présentations de l'objet à l'adolescence

Varia
Le cas de la pulsion scopique
Par Tatiana Pellion
Français

Lorsque Freud découvre en 1905 la sexualité infantile et consacre son troisième essai des Trois essais sur la théorie sexuelle aux métamorphoses de la puberté, il souligne la fonction de l’organe œil comme une zone érogène à la puberté, dans le fil de sa découverte dès son premier essai de la Schautrieb – pulsion scopique. L’auteur développe comment les avancées de Freud à ce propos se consolident en 1915 dans Pulsions et destins des pulsions, après qu’il a introduit le narcissisme dans la théorie psychanalytique et écrit la même année (1914) son texte Sur la psychologie du lycéen, et son « regard au-dehors ». Si la pulsion scopique devient en 1915 une véritable pulsion partielle lorsque Freud s’intéresse à son destin comme conséquence de l’inadéquation entre la pulsion et l’objet, un retour sur sa fonction à l’adolescence ne serait-il pas nécessaire ? Une étude du rapport entre adolescence et représentation (1905) permet ainsi de distinguer plusieurs formes de l’objet chez Freud. L’invention de l’objet petit a par Lacan et son hypothèse d’une « présentation de l’objet » tente d’apporter une solution au problème freudien et s’avère d’une particulière pertinence clinique à l’adolescence.

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