La psychanalyse comme troisième sophistique

La psychanalyse s’inscrit certes dans la tradition grecque, mais aussi dans la tradition juive, mais loin de l’idéalisme platonicien. L’hypothèse ici soutenue est qu’elle pourrait fonder une troisième sophistique, orientée par une rhétorique où la logique argumentaire prime sur l’élaboration déductive, d’autant plus en étant enrichie des acquis de la pragmatique. Ainsi, le corpus théorique de la psychanalyse peut être considéré comme un ensemble de croyances qui fondent la position de l’analyste au début de chaque cure pour que la casuistique la conteste et fasse faire à l’analyste comme au patient un pas théorique de plus.