À travers la lecture des textes de Gayle Rubin [1] et dans les pas de Foucault, il s’agit d’interroger et de critiquer une hiérarchie sexuelle, en mettant en perspective ce que Gayle Rubin appelle « un concept de variété sexuelle anodine ». Il s’agit également d’appréhender la façon dont cette variété des plaisirs peut échapper aux catégorisations psychopathologiques par la construction d’une culture, d’une sociabilité autour de pratiques sexuelles et donc d’une politique du sexe. L’articulation de la notion de genre et de la psychanalyse montre la surprenante proximité de Freud et de Gayle Rubin concernant la sexualité et ses plaisirs.