The Omnipresence of Allmightiness in Advertising Imagery
L’omniprésence de la toute-puissance dans l’imagerie publicitaire
Un exemple paradigmatique : l’utilisation du corps féminin
L’omniprésence de la toute-puissance dans l’imagerie publicitaire
Être né à compter des années soixante-dix, en plein déploiement de « la société du spectacle » (Debord), c’est nécessairement être, peu ou prou, « Enfant de la pub ». Les images nous frappent plus vite et plus fort que les écrits et les discours : elles ont le pouvoir de faire croire, de générer la passion et l’adhésion. C’est pourquoi on fait croire, on fait avaler des idéologies en habillant les discours d’images.
Cet article propose de montrer que le discours qui habite massivement l’imagerie publicitaire est celui du capitalisme, épinglé par Lacan en 1972. Et que l’une des manières les plus massivement utilisées pour captiver le spectateur est de le flatter en mettant en scène des figures où le narcissisme primaire est toujours à l’honneur : chaque objet « proposé » est une promesse faite de recouvrer une toute-puissance du désir et un moi-idéal. Cela engage tout particuliérement la clinique de l’adolescence, des jeunes adultes, comme de l’enfance. L’un des objets paradigmatiques de ces mises en scènes répétitives et omniprésentes est le corps féminin.
Mots-clés
- narcissisme
- image
- subjectivité contemporaine
- identités
- adolescence
- discours du capitalisme
- publicité
- rapports de pouvoir