Expériences limites de l’exil, du « non-lieu » à l’abri

Par Olivier Douville
Français

La clinique des effets de l’exil trouve une consistance théorique et pratique parce qu’elle détaille les effets du déplacement, au-delà des usuelles considérations naguère prestigieuses sur l’interculturalité, dans la triple dimension suivante : – Du nouage entre sujet et lieu ; – Des effets de l’exil dans la génération ; – Du rapport du migrant aux dispositifs institutionnels ; Prenant appui sur une narration clinique, dans le contexte d’une équipe de psychiatrie « psychiatrie-précarité », l’auteur rend compte de la déchirure de l’exil, non seulement comme possible trauma, mais comme occasion d’une réinvention des rapports du sujet à ses montages identitaires et à ses altérités. L’étude sera faite de ce que cet exil si particulier provoque comme point de catastrophe dans les rapports du sujet à l’espace et au temps et aux objets contenus dans ces moments de catastrophe de l’espace et du temps. Des lignes de recherches qui interrogent l’usage de la notion de traumatisme seront explorées ainsi qu’une saisie de ce qui s’invente et se recrée comme localisation des expériences de ruptures culturelles dans ces parcours d’exil.

  • anthropologie
  • asile
  • exil (clinique de l’)
  • hors-lieu
  • réfugiés
  • traumatisme
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